Je félicite M. Decool de mettre en lumière un véritable problème d'intérêt public, même si, comme Gérard Sebaoun, je m'interroge sur la nature législative des dispositions proposées.
La majorité des arrêts cardiaques surviennent au domicile, d'où l'intérêt d'installer des défibrillateurs dans les lieux collectifs d'habitation, en particulier dans l'habitat social.
Le taux de destruction des défibrillateurs est particulièrement faible, cela vaut la peine d'être remarqué. Suivant le conseil d'un de mes collègues, j'en ai fait installer un à l'extérieur d'un centre social dans un quartier populaire : il n'a jamais subi de dégradations. Il suffit de bien indiquer l'usage de l'appareil et de préciser qu'il peut sauver des vies.
L'accessibilité est essentielle de même qu'une excellente signalétique. On m'a rapporté bien des cas dans lesquels un défibrillateur n'avait pas pu être utilisé à temps parce que l'on ne savait pas où il se trouvait ou parce qu'il avait fallu rechercher la personne détenant les clefs du local où il était installé. Nous aurons fait un pas tout à fait considérable lorsque la localisation des défibrillateurs pourra se faire grâce aux smartphones ; cela ne doit pas être difficile.
Je ne sais pas si le sujet est vraiment législatif, mais si nous l'admettons comme tel, pour ma part, je voterai la majorité des articles de la proposition de loi.