Je me félicite d'avoir cosigné cette proposition de loi de bon sens et qui va dans la bonne direction.
Dispose-t-on de statistiques sur les actes de vandalisme – incongrus et très graves – commis contre des défibrillateurs ? La sensibilisation aux gestes qui sauvent, dont je crois savoir qu'elle est un objectif de l'éducation nationale, varie-t-elle d'une académie ou d'un établissement à l'autre ? Il me semble que la formation devrait être identique dans tous les établissements, sur le modèle de ce qui se fait en Norvège.
Par ailleurs, l'implantation de défibrillateurs est de plus en plus souvent financée par les communes et les entreprises, sur leurs deniers propres, mais aussi par certaines fondations. Dispose-t-on, là aussi, de statistiques fiables sur le nombre d'appareils installés – leur nombre serait compris entre 80 000 et 120 000, ce qui n'est guère précis – et s'est-on fixé un objectif concernant leur déploiement ? En tout état de cause, dès lors que l'utilité des défibrillateurs est prouvée, chacun, dans son territoire, doit pouvoir trouver les moyens de financer leur acquisition.
Pour ma part, je voterai cette proposition de loi, et j'espère que nos collègues du groupe majoritaire renonceront à leurs atermoiements pour la voter avec nous.