Intervention de Gilles Lurton

Réunion du 5 octobre 2016 à 10h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Je regrette également de ne pas avoir cosigné cette proposition de loi très intéressante, car il me paraît essentiel que les bâtiments publics et privés soient équipés de matériels de secours, d'autant plus qu'il a été démontré à quel point il importe d'agir le plus rapidement possible, en cas de fibrillation cardiaque.

Beaucoup d'efforts ont été consentis par les collectivités territoriales pour équiper la voie publique de défibrillateurs, mais force est de constater que, dans certaines d'entre elles, ces équipements font, hélas ! l'objet d'actes de vandalisme. C'est pourquoi j'approuve l'article 1er de la proposition de loi, qui tend à aggraver les peines à leur encontre. L'article 2 prévoit, quant à lui, que la formation serait dispensée dans l'enseignement du premier et du second degré. Mais, lorsqu'on n'est pas amené à utiliser ce type d'appareils, les connaissances s'estompent au fil du temps. Dès lors, je me demande si les formations ne devraient pas être valables pour une période déterminée et s'il ne faudrait pas offrir à ceux qui le souhaitent la possibilité de suivre une nouvelle formation à intervalles réguliers. Enfin, l'article 3 vise à rendre obligatoire la présence de défibrillateurs automatisés externes dans certains locaux : les lieux de travail, les établissements de plus de cinquante salariés, les équipements commerciaux dont la superficie est supérieure à 1 000 mètres carrés, ces seuils ayant été approuvés par la CCI de France.

Pour ces différentes raisons, j'estime que cette proposition de loi devrait faire l'objet d'un consensus.

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