Je regrette, moi aussi, de ne pas avoir cosigné cette proposition de loi ; je suis impardonnable.
Nous avons parlé de survie, mais nous n'avons pas évoqué les séquelles. Or nous savons que la morbidité est également bien moindre lorsque les patients ont pu être secourus à l'aide d'un défibrillateur.
Par ailleurs, j'ai installé, grâce à ma réserve parlementaire, une petite cinquantaine d'appareils dans ma commune. Je constate que le problème ne réside pas tant dans l'investissement que dans le fonctionnement et l'utilisation abusive de ces appareils. D'où l'importance du volet consacré à la formation et à la pédagogie.
En conclusion, je regrette l'utilisation de certains artifices qui empêchent que ce texte relatif à la santé publique, qui n'a rien de politicien ni de clivant, fasse l'objet d'un consensus.