Intervention de Bernard Perrut

Réunion du 5 octobre 2016 à 10h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Voilà un texte qui devrait tous nous rassembler puisqu'il s'agit de sauver des vies humaines. Je rappelle qu'un décret du 4 mai 2007 précise que toute personne, même non-médecin, est habilitée à utiliser un défibrillateur automatisé externe. On voit toute l'utilité de cette disposition lorsqu'on sait que les chances de survie augmentent si la réanimation cardio-pulmonaire et la défibrillation sont entreprises dans les minutes qui suivent l'arrêt cardiaque. Certains d'entre nous ont rappelé qu'en l'absence de soins, à chaque minute qui s'écoule après l'accident, les probabilités de survie chutent de 7 % à 10 %. Or le défibrillateur est un outil essentiel dans pareils cas.

Une formation est actuellement dispensée à leurs personnels par les communes ; elle l'est également dans les entreprises et dans les associations. Encore faut-il que des défibrillateurs soient installés dans les lieux publics et qu'ils ne soient pas dégradés. Je crois que c'est à l'État de prendre en charge financièrement leur installation et de mettre en oeuvre la formation, qui doit porter sur tous les gestes de secours. Le débat mériterait d'être élargi, car nous devons élaborer, dans ce domaine, une politique très forte qui permette d'assurer la formation de tous, des plus jeunes aux plus anciens.

En conclusion, nous ne pouvons que saluer l'initiative de notre collègue Decool. C'est pourquoi je souhaite que nous nous unissions et que nous votions tous ce texte qui concerne l'ensemble de nos concitoyens.

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