Intervention de Arnaud Robinet

Réunion du 5 octobre 2016 à 10h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

Je n'ai pas non plus souhaité m'associer à ce texte.

Plus que des peines applicables en cas de destruction des défibrillateurs, la question est plutôt celle de l'absence d'entretien et de leur maintenance.

S'agissant de l'obligation faite aux collectivités d'installer des appareils, celle-ci existe déjà quasiment de fait, de par la réglementation relative aux équipements sportifs et autres lieux recevant du public.

Le vrai sujet est celui de la localisation de ces défibrillateurs, car, malgré les initiatives prises par certaines associations, dont celle créée par Mme Isabelle Weill, aucun système ne permet de les localiser. Cette situation pose d'ailleurs des problèmes aux professionnels de santé ainsi qu'au SAMU.

Je serais plutôt favorable à des campagnes de communication incitant nos concitoyens à utiliser ces appareils, en les sensibilisant sur la possibilité de sauver ainsi des vies. Il faut aussi engager des actions de formation dès l'école élémentaire. Ainsi avons-nous institué, à Reims, des formations pour les jeunes, dès les classes de CM1 et CM2.

Trop de loi tue la loi ; je ne suis pas sûr que le texte qui nous est présenté soit de nature à régler les problèmes que nous connaissons dans nos territoires.

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