Ce n'est pas la télévision, lisez de bons romans, vous verrez. Cette oeuvre, sans doute prémonitoire, poétique, peut être lointaine, doit nous amener à réfléchir sur ce qu'est la définition de l'humain.
Vous ne nous ôterez pas l'idée que, dans ce qui fonde l'humain, il y a cette altérité, cette différence des sexes, cette question du manque que vous cherchez absolument à nier en faisant des adultes parfaits, que vous voulez toujours priver de toute possibilité de travail sur eux-mêmes, de progrès et d'évolution en répondant à l'avance à leurs demandes.
Dans une société où nos adolescents, justement, souffrent de l'absence de repères identificatoires, de l'absence, souvent, de cadre parental, de l'absence de repères adultiques et de l'incapacité, précisément, à transgresser des interdits – raisonnables –, vous n'offrez aux gens que des portes ouvertes et des solutions faciles.
L'humain, c'est le progrès, c'est le travail, un travail personnel long et difficile, avec nos imperfections. Alors souffrez…