Je m'associe à la plupart des observations formulées par mes collègues, à quelques nuances près.
En ce qui concerne Alep, comment un quartier de 250 000 habitants, défendu par les rebelles – dont certains sont modérés, soit –, parvient-il à résister à l'incroyable puissance de feu des avions russes, au Hezbollah, aux Iraniens, à l'armée régulière de Bachar al-Assad ? Je ne suis pas Joukov ; mais comment les rebelles se procurent-ils des armes ? Car il faut en recevoir quotidiennement pour opposer une telle résistance. Qui les leur fournit ? Me garantissez-vous, monsieur le ministre, qu'il n'y a pas d'armes françaises de leur côté ?