Non. Après avoir envisagé que cette délégation se rende au Gabon avant l'examen des recours par la Cour constitutionnelle, le président Déby a convenu qu'il valait mieux attendre. C'est maintenant que l'Union africaine va sans doute intervenir. Mais ce n'est pas simple : il faut que les pays se mettent d'accord ; il faut aussi que M. Bongo accepte. Il a aujourd'hui prononcé un discours ouvrant la voie au dialogue. Nous ne pouvons que l'y encourager. Le Maroc a été sollicité pour jouer un rôle de médiation et d'apaisement ; nous verrons ce qu'il en ressortira.