Globalement, les budgets européens sont en déficit, tout comme l'est le budget français. À cause d'un écart entre le niveau de l'inflation et le coût de l'argent, les banques empruntent à des taux négatifs. Cela peut faire naître des difficultés pour l'ensemble du système bancaire, du fait de de la surliquidité. Monsieur le commissaire, quel regard portez-vous, dans ce contexte, sur les banques allemandes ?
S'agissant du budget français, les engagements devront être tenus en 2017, nous dites-vous. Accepterez-vous que des reports de charge et des baisses de recettes conduisent à certaines imputations sur l'année 2018 ? J'aimerais que soit imputé sur 2017 tout ce qui doit effectivement l'être, car cela a des conséquences non neutres.