Intervention de Pierre Lequiller

Séance en hémicycle du 3 février 2013 à 10h00
Projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe — Avant l'article 1er bis, amendement 2277

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

Je suis d'accord avec M. Noël Mamère, non sur le but, mais sur l'importance éthique, philosophique grave de ce débat. Il s'agit de la place de l'homme, de la femme, de l'enfant face à l'évolution de la science, face à l'évolution des techniques médicales, qui ne doivent pas primer sur les questions éthiques, philosophiques.

Il y a une certaine hypocrisie, madame Bertinotti, à soutenir que nous n'avons pas le droit d'aborder cette question parce qu'elle serait hors sujet, alors que le groupe SRC voulait la mettre à l'ordre du jour et que de nombreux ministres ou personnalités socialistes, comme M. Rebsamen – qui, hier encore, s'est prononcé contre la PMA –, prennent clairement position dans la presse. Pourquoi avez-vous reporté le débat à plus tard ? Tout simplement parce que le groupe SRC est divisé sur la question. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Je suis sûr que, sur ce sujet, si l'on met de côté les controverses politiques et si l'on réfléchit en conscience, sur tous les bancs, les députés se posent des questions, sont troublés et partagés. Paradoxalement, nous sommes au coeur du sujet. La vérité est, encore une fois, que vous avez tout fait à l'envers. Il fallait d'abord consulter le Comité consultatif national d'éthique, organiser des états généraux et aborder l'ensemble du problème – mariage, adoption, PMA et…

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