Intervention de Karine Berger

Réunion du 12 octobre 2016 à 9h45
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Berger :

Ce que dit Charles de Courson, nous en avons débattu mille fois : nier l'existence d'un déficit lié à la situation conjoncturelle par rapport à la situation structurelle n'a aucun sens.

Je voudrais plutôt appeler l'attention de nos collègues sur le fait que le solde structurel est en effet constant depuis trois ans : autrement dit, la croissance potentielle est désormais située, dans les évaluations du Gouvernement, autour du chiffre de croissance effective. Non seulement le potentiel de croissance augmente, mais nous sommes en train de « rebasculer » vers le taux de 1,5 %.

Je pense depuis 2014 que notre croissance potentielle se situe autour de 1,5 %, et je vois avec plaisir les analyses converger vers cette évaluation. Reste à convaincre la Commission européenne, qui estime – et c'est pour cela que j'insiste sur ce point – que la croissance potentielle de la France demeure très en deçà de ce chiffre !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion