J'entends bien ce que vous dites, monsieur le président, mais cette majorité s'est engagée dans une démarche structurelle de baisse de la dépense publique et de baisse des prélèvements obligatoires, après avoir dû les augmenter en raison des déficits que vous nous aviez laissés.
Il y a deux différences entre une politique fiscale de droite et une politique fiscale de gauche. La première, c'est que nous finançons les baisses d'impôt ; ce n'est pas votre cas, cela ne l'a jamais été et ce n'est pas prévu dans vos programmes. La seconde, c'est que nous ne touchons pas les mêmes personnes.
Je remercie mes collègues de droite qui ont déposé des amendements, car ceux-ci permettent de répondre à ceux qui, à gauche, pensent que nous n'avons pas mené une politique de redistribution fiscale – mais les chiffres de la rapporteure générale ont déjà montré que cela avait été le cas.
En l'occurrence, nous réduisons de 20 % l'impôt dû par 7 millions de ménages, et ce de manière permanente. Il est vrai que d'autres proposent de baisser, pour un coût sept fois supérieur, l'impôt de 10 % pour l'ensemble des ménages.