J'associe Bruno Le Roux, Patrick Bloche, Marcel Rogemont et Pierre-Alain Muet à cet amendement, qui vise à modifier le régime fiscal des sociétés de financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (SOFICA), structures levant des fonds pour financer la réalisation et la production d'oeuvres cinématographiques. Dans plus de trois quarts des cas, l'investisseur perd de l'argent, les oeuvres financées par ces mécanismes générant rarement d'importantes recettes. Nous avons donc créé une réduction fiscale qui a limité les pertes d'argent à la moitié des cas.
Il y a quatre ans, le Parlement a ramené le taux de déduction de 48 % à 36 %. Nous vous proposons de revenir au taux de 48 % pour le financement de séries. Le monde audiovisuel évolue rapidement actuellement, et l'industrie de la production de séries est devenue presque aussi importante que le cinéma en termes de création culturelle. Aussi souhaitons-nous donner aux SOFICA les moyens de financer les séries internationales produites en France et – j'y insiste – de langue française, en cessant de rendre cet investissement perdant à tous les coups. J'insiste sur le fait que, même après le vote de cet amendement, un investisseur perdra de l'argent dans plus de la moitié des cas.