Comme son homologue scientifique, la création culturelle a besoin d'une subvention publique pour se développer. Les fonds publics financent entièrement la création scientifique, cette aide n'étant que partielle dans le domaine culturel. En revanche, les pays qui n'ont pas déployé de dispositifs pour assurer une relative rentabilité à la création cinématographique ont perdu leur cinéma ; la France est la seule, avec les États-Unis, à avoir un cinéma performant, grâce aux SOFICA, mais également au Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) et à de nombreux autres mécanismes. L'Inspection générale des finances a donné une note maximale aux SOFICA, et la Cour des comptes a souligné leur rôle crucial dans la production cinématographique. Cette dépense fiscale de 21 millions d'euros permet notamment à des auteurs débutants ou méconnus de se lancer et d'aller souvent très loin, le palmarès du festival de Cannes ou des César en attestant.
Il faut soutenir cet amendement mettant l'accent sur la création audiovisuelle, qui reste un point faible en France.