Intervention de Jacques Bompard

Réunion du 11 octobre 2016 à 16h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

Monsieur le Premier président, nous connaissons votre sérieux et votre indépendance d'esprit vis-à-vis de la classe politique. Je souhaiterais donc que la Cour des comptes nous indique comment elle peut analyser certains faits économiquement regrettables, qu'il s'agisse du dédoublement coûteux des candidats aux élections cantonales, des errements de l'État sur la DGF, de la réforme non financée des rythmes scolaires ou du coût important des centres de migrants qui, in fine, pèsera sur les finances locales. Quid de l'augmentation du coût des élus en raison de la suppression du cumul des mandats et donc de l'écrêtement des ignobles cumulards dont je suis ? Je souhaiterais également que vous nous indiquiez pourquoi l'État ne met pas fin à certaines anomalies liées à la politique de la ville ; je pense notamment à des subventions qui ont un caractère communautariste évident.

Votre rapport sur les finances publiques locales est édifiant, mais n'oublie-t-il pas les ralentissements, voire les blocages, qu'impose parfois l'État dans la gestion des projets portés par des communes prêtes à investir de manière importante ?

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