On observe, en France, un tropisme pour les véhicules exclusivement électriques, alors que des solutions alternatives existent, avec le gaz naturel pour véhicules (GNV) et le bioGNV. Il faudra bien, en effet, évacuer le biogaz produit par des installations autour des exploitations agricoles. Cette tendance pro-électrique demande donc à être corrigée par des dispositions fiscales en faveur du bioGNV. Il y a, dans notre pays, des constructeurs qui méritent d'être soutenus. Compte tenu du nombre limité de véhicules concernés, le coût pour les finances publiques n'est pas exorbitant.
Le bioGNV est une solution intéressante pour certains tonnages pour lesquels il n'existe pas d'offre suffisante de véhicules électriques. Nous voulons encourager cette solution propre, industrielle, que d'autres pays ont d'ailleurs développée.