L'article 16 du décret du 24 avril 1811 prescrit la cessation de la perception en Corse des impôts indirects recouvrés par l'administration. Ce décret a mis fin, en 1811, à la perception en Corse des droits indirects, notamment sur l'alcool ou les viandes.
Les circonstances ayant été à l'origine de ce régime dérogatoire, il y a plus de deux siècles, ayant depuis longtemps disparu, un tel dispositif n'a plus lieu d'être. C'est pourquoi cet amendement propose d'abroger cet article afin que le régime de droit commun soit appliqué sur tout le territoire français, y compris en Corse.
Il permettra également de sécuriser les ouvrages de métaux précieux en étendant à la Corse le poinçonnage des métaux précieux, et de lutter contre la fraude.
L'application de la TVA sur les vins et produits consommés en Corse conformément à la loi représente une recette de 49,5 millions pour le budget de l'État.