Lors du sommet de la Terre à Rio, en 1992, plusieurs conventions ont été signées, dont une sur le changement climatique et une autre sur la biodiversité. Force est de constater que, depuis vingt-cinq ans, ce qui a avancé c'est la prise de conscience sur le changement climatique bien plus que sur la biodiversité. Il n'est pas étonnant que cette loi ait été promulguée dans un total désintérêt médiatique, car les médias reflètent la prise de conscience de toute une société.
Aujourd'hui, il y a un quasi-consensus sur le changement climatique et la nécessité d'agir, même si les moyens d'action ne sont pas à la hauteur des objectifs et des politiques mises en place, alors que la biodiversité reste un sujet polémique. Vous avez vous-même indiqué, monsieur Allain Bougrain-Dubourg, que l'avis du CESE sur la biodiversité n'avait pas été adopté à l'unanimité, la FNSEA s'y étant opposée. Ce sont les agriculteurs qui expriment les plus grandes résistances, alors qu'ils sont les premières victimes de la perte de la biodiversité. Comment sortir de cette situation ?