L'économie numérique a fait naître de nouveaux acteurs dont le modèle économique repose sur le fait qu'ils préemptent une position de référence mondiale quasi-monopolistique de fait sur un marché ; on le voit avec Google, Facebook, YouTube, Booking… Mais c'est aussi l'ambition de certaines entreprises françaises, telle Blablacar. C'est plus pratique pour le consommateur mais, dans le même temps, cela crée des barrières à l'entrée quasiment infranchissables. Quel sera le message de l'Autorité de la concurrence à ce sujet ? À quel niveau réguler ces pratiques ? Une régulation uniquement française, comme il en est souvent proposé par voie d'amendement, peut-elle être efficace ?