S'agissant de Capture, Renault a fait le choix du piège à NOx comme technologie de dépollution finale. Pour son bon fonctionnement, une régénération de ce piège est nécessaire tous les dix kilomètres – opération que l'on appelle « dé-NOx ». Par ailleurs, un empoisonnement du piège à NOx par l'accumulation de sulfates dégrade l'efficacité de ce piège et impose une désulfatation tous les mille kilomètres. Les investigations menées par Renault ont fait apparaître une anomalie dans le paramétrage du calculateur permettant de déterminer l'empoisonnement du piège à NOx c'est-à-dire la masse de soufre présente sur celui-ci. À la suite d'un mauvais réglage, le calculateur recevait l'information que le niveau de soufre était remis à zéro à chaque régénération du piège à NOx, soit tous les dix kilomètres. L'accumulation de soufre n'était donc pas calculée. Le calculateur n'a jamais identifié que la masse de soufre maximale était atteinte si bien que l'opération de « dé-NOx » n'a jamais été déclenchée. Cet encrassement a particulièrement dégradé l'efficacité du piège à NOx. Renault a indiqué que les véhicules commercialisés aujourd'hui n'étaient plus concernés par ce problème dans la mesure où le calculateur avait été re-paramétré depuis.