Intervention de Delphine Batho

Réunion du 21 septembre 2016 à 17h00
Mission d'information sur l'offre automobile française dans une approche industrielle, énergétique et fiscale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho, rapporteure :

En réaction à ce que vous venez de dire, je précise que nous ferons des propositions fortes concernant les véhicules autonomes et leur expérimentation. Car comme vous venez de le souligner, la compétition mondiale est absolument déterminante pour l'avenir de l'industrie automobile. Et il nous semble – ou du moins, avons-nous entendu – que les pouvoirs publics ont encore une certaine marge de progrès à accomplir en ce domaine pour favoriser la place de la France dans cette compétition.

Auriez-vous un commentaire politique ou une observation technique à formuler en réaction au titre de l'édition d'hier d'un grand quotidien du soir sur la France « Championne d'Europe des voitures sales » ? Le quotidien présentait des graphiques compilant sinon l'ensemble des données brutes, à tout le moins, les différentes commissions de tests mis en place en France, en Allemagne et au Royaume-Uni – tests dans lesquels, étonnamment, le tricheur initial apparaît comme étant particulièrement performant ! Cela vous inspire-t-il un commentaire ?

Pourriez-vous, monsieur le secrétaire d'État, nous parler de la partie « mobilité » de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), en ce qui concerne plus particulièrement l'automobile ? J'aurais notamment voulu savoir si, à la suite de l'avis de l'Autorité environnementale – critique sur plusieurs points mais surtout sur la partie « mobilité » –, la nouvelle version de la PPE qui vient d'être mise en consultation a notablement évolué ?

S'agissant des poids lourds, nous avons entendu beaucoup de choses très intéressantes sur les capacités de déploiement du gaz liquéfié comme substitut du diesel. Différents projets peuvent être soutenus par les pouvoirs publics ou par l'ADEME, par exemple. La transformation du poids lourds de marchandises, pour l'adapter à ce type de motorisation – qui est d'ailleurs pour une part fabriquée en France – pourrait-elle être un axe fort de votre ministère ?

Enfin, je ne veux pas rouvrir le débat sur le financement des infrastructures et la fiscalité des carburants – débat que vous avez lancé la semaine dernière et qui, je l'ai compris, est clos. Mais le Gouvernement considère-t-il ce débat comme définitivement clos ? Ou bien, comme vous nous l'avez dit à l'instant, le problème de ce financement n'est-il pas tel qu'il va de toute façon falloir rechercher des solutions ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion