Intervention de Isabelle Attard

Réunion du 12 octobre 2016 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Je dois avouer que je n'adhère pas forcement à la totalité des points exposés, mais j'adhère à l'ensemble. L'organisation de la filière est une revendication claire de la part des éleveurs mais aussi des entreprises agroalimentaires. On peut se demander pourquoi personne n'y a pensé plus tôt. Si désormais tout le monde est d'accord pour organiser la filière, je pense qu'on fera des heureux partout.

Sur un contrat, le prix au millilitre n'est pas inscrit, il n'y a absolument aucune garantie lorsque l'éleveur signe ou passe un contrat avec un transformateur. Je ne connais pas d'autre secteur avec ce type de contrat. 290 euros pour mille litres, c'est ridicule, lorsqu'on sait qu'il faut 340 euros pour que ce soit viable.

On peut également se poser la question du prix de vente du litre de lait, aujourd'hui en France. 1,20 euro, ce serait le minimum pour que l'éleveur puisse vivre de son métier. Or, ce n'est pas ce prix-là que l'on retrouve dans les grandes surfaces.

Enfin je terminerai le point 4, par rapport aux AOP. Il me semble que dans le TAFTA, qui est en réflexion, les AOP n'auraient plus leur place. Qu'en dites-vous ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion