Intervention de Philip Cordery

Réunion du 13 septembre 2016 à 11h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

On vous a proposé une série d'amendements qui vont tous dans le même sens, c'est-à-dire visant à valoriser le rôle de la France et notamment celui du Président de la République dans la réorientation de l'Union européenne ces dernières années. Le premier de ces amendements soulignait qu'il ne s'agissait pas d'un manque de volonté politique général, mais que des propositions françaises avaient été faites et qu'elles n'y sont pas pour rien dans la réorientation de la politique européenne. Je crois que le deuxième amendement procède d'une logique similaire : il s'agit de dire qu'il y a un avant et un après 2012 dans la politique européenne ; que sous la Commission précédente une politique d'austérité était menée, et que depuis, notamment sous l'impulsion de la France, de l'Italie et d'autres pays, cette politique a été réorientée, en particulier par l'assouplissement du Pacte de stabilité, le plan Juncker, la révision de la directive détachement. Le troisième amendement va dans le même sens, en rappelant que la France est à l'initiative d'un certain nombre de propositions dans le cadre du sommet de Bratislava.

Je crois que l'on ne peut pas simplement oublier complètement le rôle de la France et l'impulsion que le Président de la République peut avoir dans la réorientation de l'Union européenne. C'est le sens des amendements présentés par notre groupe.

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