Intervention de Christophe Caresche

Réunion du 13 septembre 2016 à 11h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Caresche :

Je pense qu'il y a tout de même un problème concernant l'appréciation de ce qui s'est passé. Il est incontestable que la Commission européenne aujourd'hui dit et met en place des choses qu'elle ne disait ou ne mettait pas en place avant 2012, concernant notamment le Pacte de stabilité. La Commission a changé, Juncker n'est pas Barroso – et tant mieux – mais il n'y a pas que cela : cette réorientation est significative, notamment à propos des questions économiques et financières, et est illustrée notamment par le fait que la France a obtenue deux ans supplémentaires, que l'Espagne n'a pas été sanctionnée, etc. Il y a des flexibilités qui ont été mises en place et qui ne l'étaient pas avant. Je pense, et je suis d'accord avec M. Cordery sur ce point, que l'impulsion du Président de la République a été sur ce point assez décisive. Il faut toujours être modeste, mais je pense qu'il n'est pas scandaleux de souligner que la Commission européenne a modifié ses positions lorsque le Président français, alors nouvellement élu, s'est battu pour aller dans cette direction, et notamment lorsqu'il a obtenu un programme de relance sur la croissance.

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