Merci, monsieur le président. En introduction, je voudrais comme mes collègues apostropher Mme la garde des sceaux sur la manière dont elle a répondu. (Interruptions sur les bancs du groupe SRC.)
Je trouve cela extrêmement choquant : il ne suffit pas de grossir les yeux et de grossir la voix. La dernière fois qu'on m'a parlé sur ce ton, c'était au CE2 ! Il serait bon maintenant que nous ayons un dialogue adulte. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Je vois que la chorale du Parti socialiste s'est remise en route, il n'y a que moi qui vous réveille !
Ce principe de liberté de conscience, je crois qu'il est extrêmement important ; j'ai déjà dit dans cet hémicycle que je ne comprenais pas pourquoi je devais argumenter pour la liberté, mais quand je me rends compte qu'on ne laisse même pas aux députés socialistes leur liberté de conscience, j'imagine qu'il est difficile de l'octroyer aux autres. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)