Je peux même en témoigner personnellement, car je n’ai pas toujours été secrétaire d’État. Je connais donc bien cet argument selon lequel la taxe sur les farines coûterait plus cher qu’elle ne rapporte. Les professionnels se fondent sur un rapport de la Cour des comptes qui mélangeait une douzaine de taxes ; ils y ont relevé la ligne « taxe sur les farines », qui n’était pas détaillée, et répandent leur argument partout. C’est faux ! J’ai vérifié auprès de mon administration des douanes le sérieux et la rigueur avec lesquels sont taxées les farines importées, et je peux vous assurer, madame Dalloz, que vos propos ne correspondent pas à la réalité.
Pardonnez-moi de me mettre en colère. Quand les arguments sont bons, les différences de point de vue sont acceptables, mais quand on dit que l’administration des douanes ne fait pas son travail sur les farines importées et que cela crée une distorsion de concurrence entre les produits français et les produits importés, c’est tout simplement faux !