Je partage l’opinion qui vient d’être exprimée par notre collègue Batho. Il ne s’agit pas de « faire de l’anti-diesel ». Le diesel a été l’un des grands secteurs économiques dans notre pays. Nos entreprises s’y sont investies, les particuliers aussi, et il faut en tenir compte.
En revanche, il me paraît assez légitime qu’à moyen terme, en termes de déductibilité de la TVA, l’essence et le diesel soient traités de la même façon.
Encore faut-il s’en donner le temps. Il se trouve qu’il y a un consensus des professionnels pour un délai de cinq ans. Nous devons également prendre en compte le temps que cela implique pour nos industriels de se préparer. C’est pourquoi nous défendons le délai de cinq ans pour cette convergence.