Je remercie la rapporteure générale et le ministre de leur avis. Lorsque j’étais ministre, j’étais très isolée dans ce combat pour la convergence fiscale. Je me souviens notamment de déclarations sur l’écologie punitive… Ce qui se passe dans l’hémicycle, sur ce débat sur la convergence fiscale entre l’essence et le diesel, est historique. Il est important que la décision soit la plus unanime possible pour qu’elle soit durable, mais aussi pour que l’on prenne enfin en considération ce qui, depuis des années, bloque toute évolution de cette question : la réalité industrielle de la France, d’une industrie automobile qui a perdu 42 % de sa production et 70 000 emplois en dix ans. Il y a eu un effondrement industriel.
Je suis allée dans les usines qui produisent des motorisations diesel. J’ai vu que les constructeurs ont commencé d’investir dans la diversification de ces usines. Il faut le dire, parce que le mouvement est enclenché.