Cette réalité n’est pas contestable, mais on ne change pas une chaîne de production en claquant des doigts. Ce débat sur la TVA n’est pas un débat sanitaire. En effet, le marché du véhicule d’entreprise est un marché du véhicule neuf, donc aux normes les plus récentes, même si ces normes ne sont pas satisfaisantes et que toutes ces motorisations fossiles continuent à polluer. La question est de sortir des énergies fossiles. C’est un enjeu d’adaptation industrielle. L’unanimité la plus large prouve aussi que, pour la première fois de l’histoire, l’industrie française affirme qu’elle ne veut plus mener un combat d’arrière-garde en faveur du maintien des avantages au diesel. Prenons-en acte.