Nos concitoyens, quoi qu'ils pensent de ce projet de loi, seront effarés de ce qui s'est dit : des députés ne comprennent pas que des parents choisissent, dans l'hypothèse où ils décéderaient, d'indiquer eux-mêmes des orientations quant aux conditions dans lesquelles ils souhaiteraient que leurs enfants soient adoptés !
Nous pensons que ce ne devrait pas être une affaire d'État. Cela vous paraît absolument extraordinaire ? Eh bien, je suis désolé, les enfants sont les enfants de leurs parents, avant d'être les enfants de l'État. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Et peut-être qu'au-delà de vos discussions politiciennes, il faudrait simplement songer au voeu des parents.