Ce compte rendu retranscrit parfaitement ce que j'ai appris et ressenti lors de ce déplacement. Il faut bien sûr une Europe qui rassemble tous les peuples européens mais sans sacrifier nos exigences, en particulier s'agissant de l'État de droit. On l'a vu par le passé, le manque de rigueur dans ce domaine entraîne de sérieuses difficultés une fois le candidat admis au sein de l'Union européenne. L'expérience du passé ne doit pas être oubliée et, au contraire, guider les processus d'adhésion actuels. S'agissant plus précisément de l'Albanie, la présidente l'a dit, ce processus prendra des années.
Ce temps très long des négociations d'adhésion doit nous permettre de changer l'Europe et, après le Brexit, de définir de nouvelles modalités d'organisation et de mettre en oeuvre de nouvelles politiques économiques et sociales, afin que les futurs États-membres s'intègrent mieux dans une Europe plus proche des citoyens.