Mon général, comme il a été précisé au début de cette audition, c'est la dernière audition du quinquennat, mais peut-être aussi celle qui annonce le futur. Cette rencontre éclairera sur certains domaines le prochain mandat législatif, quel que soit d'ailleurs ceux qui l'exerceront.
J'ai trois questions à vous poser sur des sujets importants, dont je pense connaître les réponses, mais je crois qu'il serait bon que vous apportiez à la commission certaines précisions.
D'abord, quelle est votre vision de l'évolution du dispositif Sentinelle ? On sait que la menace sera présente encore pendant plusieurs années, quelle que soit l'évolution au Levant. Comment le dispositif pourrait-il évoluer de la façon la plus efficace possible, et la moins coûteuse humainement pour vos troupes ?
Ensuite, vous avez abordé partiellement une question. Je souhaiterais que vous nous apportiez des précisions : il s'agit du rapport entre les besoins en effectifs, et les besoins en équipements. Il est vrai que l'on a tendance, en cas de problème, à dire qu'il faut augmenter les effectifs alors que j'ai cru comprendre que vous aviez une autre vision de la question.
Enfin, puisque le sujet fait partie du débat politique et que ce sont les responsables politiques qui auront à trancher : j'aimerais que vous me donniez votre avis sur ce que pourrait être et sur ce que signifierait, pour l'armée de terre, un rétablissement partiel ou total du service national.
Mais une dernière question se pose, sur laquelle il n'est pas besoin de s'étendre longtemps : l'aéromobilité. C'est moins un problème d'argent que d'organisation. Si jamais vous aviez une piste nous permettant de prendre des décisions, nous serions « preneurs ».