Mon général, j'ai été le rapporteur de la loi qui a aboli ou plutôt qui a suspendu – c'est mon amendement – le service militaire. Le sujet est politique, mais je pense aussi que les moyens actuels dont nous disposons ne permettront jamais son rétablissement. À l'époque, on nous avait répondu qu'il faudrait attendre soixante-quinze ans pour que la suspension du service permette de faire des économies au niveau du budget de nos armées. On peut aujourd'hui se poser la question …
Mais je voudrais vous interroger à propos des batteries qui ont été déployées en Irak. Je crois qu'il y a là-bas à peu près 200 hommes qui servent à terre. Je suis surpris, en raison des règles que nous avons édictées, que le débat sur un tel engagement ne soit jamais venu au Parlement.