Intervention de général Jean-Pierre Bosser

Réunion du 11 octobre 2016 à 17h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

général Jean-Pierre Bosser, chef d'état-major de l'armée de terre :

Sur le plan purement opérationnel, la question devra être posée au chef d'état-major des armées. Ce que je peux vous dire, c'est que ces unités ont été mises en alerte cet été, et qu'on a pu les déployer dans un cadre espace-temps qui correspondait à la volonté politique de mise en place de ces moyens.

À propos du service militaire, je tiens à faire le point. J'ai dit que ce serait un autre modèle. Mais ce ne serait pas uniquement un modèle d'instructeurs : 250 instructeurs multipliés par 10, par 100, etc. Il faut également tenir compte des seuils critiques, sur lesquels on a déjà buté pour le SMV. Il faut y être attentif. J'avais été un des premiers à parler de remontée en puissance, et j'avais très vite vu les seuils critiques : ce peut être l'alimentation, ou l'habillement, ou l'infrastructure, etc. Aujourd'hui, ce ne sont pas des contingences secondaires. Par exemple, je crois que je n'ai plus qu'un seul quartier de disponible, celui de Châlons-en-Champagne, à la suite de la dissolution du 1er régiment d'artillerie de marine.

Donc, vous avez raison, il y a une notion de seuils critiques à prendre en compte, et qui dépasse le simple problème des instructeurs.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion