Je voudrais répondre à la garde des sceaux qui, hier soir, a fait état de propos que j'aurais tenu dans cet hémicycle en février 2011. Ils sont en effet authentiques. Mais, madame la garde des sceaux, si vous me citez, faites-le intégralement. Dites bien qu'il s'agissait de la discussion d'un amendement du regretté M. Blisko qui n'a pu se représenter, évincé par la gauche parisienne.
Il avait déposé à l'époque un amendement qui avait trois fondements, mais qui visait aussi à permettre la reconnaissance de la GPA en France.
J'ai sous les yeux le texte de mon intervention en réponse à l'amendement de M. Blisko dans le cadre de la loi bioéthique dont vous parliez tout à l'heure. Il eût fallu que vous soyez exhaustive, en précisant que j'y rappelais que la GPA était prohibée en France et qu'il ne convenait en aucune façon de la permettre, d'une façon ou d'une autre, sous prétexte d'une sécurisation juridique pour les familles.