Je remercie nos rapporteurs, car leurs rapports pour avis sont pédagogiques et synthétiques.
Madame Corre, la démocratisation de l'enseignement supérieur est solidifiée avec une conception forte de la vie étudiante. Les bourses ont été sensiblement renforcées et tout est fait pour que nos campus soient de plus en plus dynamiques. C'est un choix cohérent, qui poursuit les efforts menés l'année dernière. Lors du PLF 2016, nous avions, en effet, massivement soutenu un amendement visant à augmenter les bourses.
En ce qui concerne les étudiants étrangers, je suis heureux que nous n'ayons pas cédé à la fausse piste des frais de scolarité. Les cas scandinaves sont des contre-exemples en la matière puisque les frais de scolarité appauvrissent le socle des filières proposées, et donc, inévitablement des recherches possibles. Ces dernières années, nous avons veillé à ce que les étudiants étrangers puissent profiter des conditions que nous leur offrons afin d'enrichir le socle des formations.
Monsieur Ledoux, vous avez fait le choix de mettre en lumière la recherche médicale et les sciences du vivant. Vos auditions sont clairement orientées dans ce sens. Votre rapport est très riche concernant la maladie d'Alzheimer, ce qui est fondamental. Cependant, je m'interroge sur le poids donné aux sciences médicales et aux sciences du vivant par rapport à d'autres domaines. Je pense notamment au projet que vous mentionnez sur l'Agence spatiale européenne, ainsi que d'autres grandes coopérations internationales. J'aurais aimé en savoir plus sur ce sujet.
Vous rappelez les engagements du Président de la République vis-à-vis de l'Agence nationale de la recherche (ANR). Cette agence est-elle évaluée pour savoir si elle permet réellement de valoriser les domaines d'excellence de la recherche scientifique française ? On sait que, dans certaines matières fondamentales, les sélections de l'ANR avaient été quelque peu questionnées ces dernières années.