Nous retrouvons les difficultés liées à l'adoption que nous avons commencé d'évoquer tout à l'heure. Il n'est pas question ici de contester l'amour que des individus pourraient donner, quel que soit leur sexe. Il s'agit de rappeler que nous accordons une place centrale à l'intérêt de l'enfant. Beaucoup de psychologues cliniciens insistent sur un point : l'enfant doit être au clair sur sa filiation afin de pouvoir « s'originer » (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) – je sais, c'est un affreux néologisme – dans une histoire crédible qui ne peut qu'être la rencontre entre un homme et une femme, même s'il y a dans l'adoption, par principe, substitution d'une filiation à une autre, nul ne le conteste.