Intervention de Jean-Marc Todeschini

Réunion du 5 octobre 2016 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'état auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire :

Le Grand Chancelier a changé, mais je ne sais pas ce qu'il en est. En général, à la Grande Chancellerie, on applique les règles.

Je me heurte à un sérieux problème : aujourd'hui, celui qui n'est pas président d'une association départementale depuis au moins dix ans ne peut même pas accéder à l'ordre du Mérite ! Or les éventuels candidats sont âgés. Ceux qui ont 90 ans laissent la place à des plus « jeunes » qui, s'agissant du conflit d'Algérie, ont déjà entre 75 et 85 ans. Et dix ans président d'une association départementale, c'est long. J'essaie malgré tout de faire passer certains dossiers.

Le même problème se pose, dans les grandes villes, pour le président d'une association qui, pendant des années, s'est rendu dans les écoles pour témoigner. Théoriquement, on ne peut pas en tenir compte. On présente quand même son dossier, en prenant le risque qu'en cas de refus, il perde toute chance. Mais les critères sont ce qu'ils sont. Il y a peut-être un critère à revoir pour reconnaître le travail de ceux qui témoignent, auprès des jeunes, de l'engagement de leurs aînés.

De la même façon, nous avons du mal à honorer les porte-drapeaux – même s'il existe un diplôme et une médaille de porte-drapeau.

Vous connaissez toutes les remarques que l'on peut entendre à propos d'un autre combattant qui, lui, a reçu la Légion d'honneur… Mais honnêtement, je n'arrive pas à attribuer la totalité de mes quotas.

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