Je reconnais bien là un propos de Mosellan ! Avant les années quatre-vingt, personne en effet ne savait qui étaient les « Malgré-nous », car ils se taisaient et on n'en parlait pas. Il faut du temps ; seul le temps apaise.
Au sujet des orphelins de la Seconde Guerre mondiale, aucun gouvernement ne peut-être insensible à leur situation. D'où les décrets pris en 2000 et en 2004, à partir desquels mon ministère procède au réexamen de chaque dossier le méritant.
Il est impératif cependant de conserver le caractère spécifique de l'indemnisation, et son extension à tous les orphelins n'est pas envisageable, non seulement pour des motifs d'ordre financier mais également pour des raisons symboliques. Vous invoquez la baisse des dépenses consacrées aux anciens combattants et plaidez pour qu'en année préélectorale nous fassions un effort en faveur de l'indemnisation de ces orphelins…