Intervention de Valérie Fourneyron

Réunion du 18 octobre 2016 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Fourneyron :

À chacune de ses séances ou presque, la commission des affaires étrangères aborde la question du martyre d'Alep. Vos témoignages, messieurs, sur ce que subissent les dizaines de milliers de femmes, d'hommes et d'enfants qui vivent encore dans la ville, et votre appel au secours méritent que nous prenions le temps non seulement de vous entendre, mais aussi de reconnaître le travail qu'accomplissent les acteurs sur le terrain, qu'ils soient médecins, ouvriers, ingénieurs ou autres, dont la seule motivation est de sauver un maximum de civils de la « boucherie », selon votre propre formule.

Ma question porte sur l'aide diplomatique et humanitaire que vous nous demandez, suite au bombardement du convoi du Croissant-Rouge – lequel, sauf erreur, agit en Syrie sous l'autorité du régime. Comment faire en sorte que l'aide humanitaire et l'expertise nécessaire en cas de bombardements – qui affectent non seulement la santé humaine, mais aussi les services publics – parviennent sur place ? Comment, dans les circonstances actuelles, acheminer cette aide à destination des populations civiles, des 21 médecins encore sur place, des 30 % d'enfants qui vont encore à l'école et des autres, sachant que chaque cessez-le-feu permettant d'accéder à la ville se mesure en heures, et non en jours ?

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