…de la législature. Notre majorité le défendra avec fierté – mais sans autosatisfaction –, car il est celui du retour à l’équilibre des comptes sociaux.
Il aura fallu cinq ans de volontarisme politique pour effacer l’ardoise que nous avons trouvée en 2012 – le déficit s’élevait alors à 17,5 milliards d’euros. Ce travail rigoureux de remise à niveau n’a en rien altéré notre modèle social, bien au contraire. De nouveaux droits ont été donnés à ceux qui en avaient le plus besoin et des injustices ont été corrigées ; voilà le résultat de l’action du Gouvernement, soutenue par notre majorité.
À titre d’illustration, dans la branche maladie, nous avons mis en place le tiers payant, qui permet de se soigner sans avancer les frais. Nous avons mis en oeuvre la protection universelle maladie, élargi l’accès à la couverture maladie universelle complémentaire – la CMU-C – et aidé à l’acquisition d’une complémentaire santé. Ce dernier PLFSS devrait de plus permettre un accès plus facile aux prothèses dentaires, dont les coûts sont trop élevés. Ce sont autant d’avancées indéniables qui vont améliorer la santé de tous les Français.
Je ne ferai qu’évoquer la branche famille et le médico-social : les rapporteurs s’en chargeront tout au long des débats. Là aussi, à chaque PLFSS, et grâce à la grande réforme de l’adaptation de la société au vieillissement, nous avons à la fois amélioré l’offre d’accueil des jeunes enfants et permis aux plus âgés, à l’autre bout de la chaîne, de vieillir dans la dignité.
Ces avancées accumulées au cours des cinq dernières années ont conforté le modèle social auquel nos concitoyens sont viscéralement attachés. Nous avons démontré qu’il était possible de rétablir les comptes tout en donnant des droits nouveaux et en corrigeant des injustices accumulées au fil du temps. Rigueur et ambition font parfois bon ménage. Ce bilan est le nôtre et je veux corriger quelques contrevérités entendues ici ou là – le plus souvent à ma droite.