Je voudrais conclure en évoquant les retraites, monsieur Leonetti, et votre volonté obsessionnelle de procéder à une nouvelle réforme portant à 65 ans – voire plus – l’âge légal de départ à la retraite. J’avoue ne pas comprendre votre précipitation à vouloir réformer la branche vieillesse, laquelle, selon le Conseil d’orientation des retraites – le COR – et le comité de suivi des retraites, est revenue à l’équilibre. Cette réforme ne s’impose vraiment pas, dans la mesure où la réforme de 2014 prend progressivement en compte l’allongement de la durée de vie. Les jeunes générations auront besoin de quarante-trois annuités et partiront plus tardivement à la retraite à partir de 2035.
Pourquoi donc vouloir réformer si vite ? Voulez-vous punir les Français d’une faute quelconque ?