Je vous renouvelle, Mon général, mon admiration pour la gendarmerie, corps d'élite qui, dans les moments difficiles que nous traversons, a de nouveau apporté la preuve de ses grandes capacités.
Les moyens sont en augmentation mais comment pourraient-ils ne pas l'être, compte tenu d'un contexte qui ne fait que se dégrader, en termes d'insécurité, de délinquance, de terrorisme ? Ces moyens, même s'ils augmentent, sont-ils en adéquation avec l'explosion des menaces ?
Chaque année, je pose la question des véhicules. Des efforts énormes ont été déployés en termes d'immobilier et de logement ; j'ai le bonheur d'avoir dans ma circonscription la nouvelle direction départementale, à La Valette dans le Var, avec des logements très sympathiques, mais ce n'est pas le cas partout, et il faut poursuivre l'effort. Vous avez indiqué avoir pu acheter 3 000 véhicules, ce qui redescend l'espérance de vie des véhicules à dix ans. Votre prédécesseur me disait que les véhicules avaient en moyenne 150 000 kilomètres au compteur. Je pense que nous ne sommes pas en adéquation avec les risques avérés.
La même obsolescence est-elle constatée pour les hélicoptères ? Quel est le format des moyens en hélicoptères dont vous disposez, leur type, leur âge ? Avez-vous été fournis en appareils neufs ?
Combien d'hommes de la gendarmerie sont-ils positionnés en OPEX ?
Enfin, vous avez évoqué une mise en réserve sur les moyens dédiés aux loyers, alors que je croyais que les mises en réserve ne concernaient que des investissements en matériel – c'est d'ailleurs pourquoi votre prédécesseur nous avait indiqué, l'an dernier ou il y a deux ans, qu'il n'avait pu commander des véhicules que le 4 octobre, au moment de la levée de réserve. Comment se fait-il que soient mis en réserve des moyens en fonctionnement parfaitement prévisibles dès le premier jour de l'année ?