Intervention de Élisabeth Guigou

Réunion du 30 janvier 2013 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente :

Nous accueillons ce matin M. Dov Zerah, directeur général de l'Agence française de développement qui est le principal opérateur de notre politique d'aide au développement. Merci, monsieur le directeur général, de venir devant notre commission. Vous dirigez l'AFD depuis bientôt trois ans, et votre mandat prend fin dans quelques mois. Nous souhaitons vous entendre sur le bilan de votre action : la politique que vous avez conduite, les inflexions que vous avez introduites en accord avec vos tutelles, les priorités sectorielles et géographiques que vous avez définies. Nous vous interrogerons également sur la gouvernance et sur les modalités d'action, tous sujets dont nous avons déjà eu l'occasion de parler.

L'aide au développement est l'une des politiques les plus examinées par notre commission et elle fait l'objet de nombreux rapports souvent très critiques. Vous nous ferez part du regard que vous portez sur celle de la France. La Cour des comptes a rendu, en juin dernier, un rapport sévère, et l'OCDE est en train de procéder à une nouvelle revue par les pairs de notre aide publique au développement. Il y a quelques semaines, Pascal Canfin a lancé les assises du développement, qui seront clôturées par le Président de la République le 1er mars prochain, et au terme desquelles de nouvelles orientations pour l'avenir devraient être définies en fonction des enjeux et des problématiques de demain. Compte tenu de ce contexte, nous sommes très intéressés par votre analyse et votre appréciation des critiques formulées par la Cour des comptes notamment, et par la manière dont l'Agence a répondu aux recommandations de celle-ci.

Enfin, dès lors que la question de l'efficacité de l'aide au développement est en débat depuis plus d'une décennie, nous y sommes très attentifs. Ces derniers temps, nos regards sont tournés vers le Mali, pays dont je rappelle qu'il recevait en moyenne plus d'un milliard de dollars d'aides par an, ce qui ne l'a pas empêché de s'effondrer en trois semaines. Vous venez de rouvrir récemment le bureau de l'AFD à Bamako, et nous serons particulièrement intéressés par votre analyse sur ce pays.

Je vais devoir partir à dix heures et quart, après votre intervention, mais Mme la vice-présidente Odile Saugues prendra ma suite pour conduire cette audition jusqu'à son terme.

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