Je vous rappelle que la vitesse excessive cause un tiers des accidents mortels de la route. C'est le premier facteur de décès sur les routes de France. En 2015, la mortalité routière a augmenté pour la seconde année consécutive, ce qui ne s'était pas produit depuis 1979. Il ne faut pas relâcher l'effort pour conserver l'objectif de moins de 2 000 morts sur les routes d'ici 2020. Je rappelle que les amendes issues des radars contribuent déjà à hauteur de 170 millions d'euros au financement de projets des collectivités territoriales en matière de circulation routière ou de transports en commun. Les amendes hors radars y contribuent également pour près de 500 millions d'euros.