On sait que la procédure pour bénéficier de la CMU complémentaire – CMU-C – et de l’aide à la complémentaire santé – ACS – peut être relativement complexe, compte tenu des multiples pièces qu’il faut fournir. Dans la continuité du rapport « Repenser les minima sociaux », qui préconise une simplification, le Gouvernement souhaite s’inspirer de ce qui a été fait pour la prime d’activité. Il est possible de faciliter la tâche de nos concitoyens. Tel est l’objet de cet amendement.
Je profite de cette occasion pour souligner que le dispositif de l’ACS n’est pas encore suffisamment entré dans les esprits. Autant les travailleurs sociaux ou les élus qui reçoivent de possibles bénéficiaires ont le réflexe de vérifier si ces personnes sont éligibles à la CMU-C, autant ils ne le font pas pour l’ACS. L’année dernière, nous avons lancé une nouvelle campagne d’information sur ce sujet ; nous avons ainsi pu faire bénéficier de l’ACS 150 000 personnes supplémentaires, mais le chemin à parcourir est encore long. Je veux appeler à la mobilisation pour faire connaître ce dispositif.