L’enfant sort alors du processus d’expérimentation et n’a pas besoin d’aller plus loin. S’il va plus mal ou si, à l’évidence, le malaise persiste, il faut passer à une autre étape et le diriger vers un psychiatre ou un pédopsychiatre. En tout cas, nous limiterons ainsi le nombre d’enfants qui doivent être « psychiatrisés », pardonnez-moi ce mot, car cela n’est pas un objectif.
Par ailleurs, les psychiatres et les pédopsychiatres ne sont pas si nombreux en médecine de ville. L’expérimentation vise donc aussi à ce que la file d’attente pour aller voir ces spécialistes ne soit pas longue et ne retarde pas le diagnostic. Sur les réseaux sociaux mais, aussi, à travers des appels, je constate que cette expérimentation rend les psychiatres furibards alors que la situation des enfants peut être améliorée et que ces derniers peuvent sortir du circuit psychiatrique grâce à une prise en charge précoce qui contribue à améliorer leur santé psychique.