J’avais eu l’occasion de l’indiquer en commission, mais je le répète bien volontiers : trois territoires ont d’ores et déjà été présélectionnés, puisque leurs ARS se sont portées volontaires et se sont engagées dans une réflexion sur ces questions. Il s’agit de l’Île-de-France, des Pays de la Loire et du Grand Est. C’est au sein de ces régions que les modalités de mise en oeuvre de l’expérimentation pourront être définies.
Les CMP, par définition, n’entrent pas dans l’expérimentation, puisque c’est déjà vers eux que les jeunes sont dirigés aujourd’hui. Il s’agit précisément, comme cela a été indiqué, de proposer une autre démarche, afin de désengorger ces structures. Les procédures de départ ne seront pas forcément très lourdes, ni très longues, et elles peuvent très bien être engagées par le médecin scolaire, notamment pour des enfants qui n’auraient pas de médecin traitant, ou dont les parents seraient démunis face à une telle situation. Le médecin scolaire peut lui-même confirmer le jugement du professeur ou du maître d’école et adresser d’emblée l’enfant à un psychologue.