Avec son ton péremptoire, en effet, elle m’a expliqué les raisons qui avaient justifié la rédaction de cet article 41. J’en comprends l’intérêt, mais on m’avait expliqué en commission que cet article ne concernerait que les cas d’urgence vitale. Nous avons débattu de cette question avec Mme Catherine Lemorton, M. Gérard Sebaoun et Mme la rapporteure, et il me semblait entendu que cette disposition ne s’appliquerait qu’en cas d’urgence vitale, en l’absence d’un médecin ou d’un pharmacien.
Par cet amendement, j’entends donc préciser les choses, car l’article n’est pas clair et pourrait laisser à penser que les centres d’aide et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues – CAARUD – peuvent distribuer des médicaments à tout moment.